Mariage en Automne
Apres une ceremonie civil à Toulouse, c’est dans l’après-midi que la vraie Cérémonie nous attend.
Pour cela nous avions réservé un domaine surplombé par un magnifique château dont l’orangeraie attenante accueillerait nos convives pour la soirée.
Nous nous y rendons avec nos témoins, demoiselles d’honneur, parents proches afin de nous y préparer. La décoratrice s’attelle encore à mettre en place le lieu de la
cérémonie laïque ; nous avions choisi un coin du parc entouré par de grands arbres, un pigeonnier et le château. Nous voulions que l’espace soit bien étalé afin que
tout le monde puisse voir correctement. Nous devions attendre le dernier moment pour réaliser la mise en place car en plein mois d’Octobre nous n’étions pas certains de la météo. Les derniers préparatifs se sont révélés plus conséquents que prévus, mais grâce à une équipe de gros bras en robes et en costumes et quelques gouttes de sueurs,
celle-ci fut terminée dans les temps.
Les convives étaient attendus pour 15h30, pour une cérémonie laïque à 16h. Le marié et quelques acolytes ont eu pour mission d’accueillir, d’orienter et d’informer
les invités quant au déroulement de la journée, avec rafraîchissements. Il faisait bien chaud pour un mois d’Octobre !
De mon côté, pas encore prête je me faisait maquiller, coiffer. 16h arrive enfin, mais une fois n’est pas coutume, il nous manque du monde. Les grands-parents du mariés sont perdus, heureusement pour moi – le temps de retrouver leur chemin – je peux terminer de me préparer.
La musique se déclenche, pour ne pas changer la tradition, j’arrive au bras de mon papa. A mi-chemin, mes demoiselles d’honneur m’accueil et me précède dans
l’allée. Simon m’attend, entourés des cérémoniants, nous avons choisi son parrain et sa tante qui nous sont proches. La décoratrice et la fleuriste ont fait un travail
sublime, nous nous sommes mariés sur un parterre de fougères, de tapis aux couleurs de l’automne, sous une magnifique lumière. Nos cérémoniants nous ont énormément
gâtés d’amour, nous avons eu de nombreux discours de nos proches tous plus touchants les uns que les autres, nous avons ri, nous avons pleuré aussi, des secrets ont
été révélés. Deux rituels étaient prévus. Le premier consistait à brûler des mots, des idées couchées sur un papier qui représentaient nos peurs et nos doutes pour
l’avenir, comme un moyen de les exorciser, un nouveau départ. S’en est suivi l’échange des vœux. Le deuxième rituel qui s’est fait attendre – encore un retardataire,
nous avions oublié les éléments dans la voiture! – consistait à sceller dans une caisse de bois : une bonne bouteille de vin, nos vœux écris à la main,
les discours des intervenants, mais aussi le menu du repas, les faire-parts, chaque souvenirs que nous pouvions y inclure. Nous avons fermé la boite de quatre clous,
un par moi, un par Simon, un par sa tante, et un par son parrain.
Emplis d’émotions, sur le points de clôturer la cérémonie nous nous sommes rendus compte que nous n’avions pas échanger les alliances ! Encore un oubli !
Nous avons conclus la cérémonie, avons remontée l’allée des convives et embrassé tout le monde.
Le temps des photos de familles, chacun à donner de sa personne, a prit une chaise sous le bras et l’a apportée dans la salle du repas – et oui, nous devions utiliser
les mêmes chaises. Il a quand même fallut s’activer un peu pour prendre la pose, bientôt nous n’allions plus avoir de lumière…
En attendant, près de l’orangeraie, un quartet de Jazz Manouche accompagnait l’apéritif. Un de nos témoins, barman de métier nous avait concocté une petite sangria
blanche revisitée, et un peu traître, qui en a rendu joyeux plus d’un.
L’apéritif était composé de plusieurs ateliers, le traiteur féru de produits locaux et de saisons, nous avait déjà bien régalés.
En fin de soirée, nous avons pu passer à table. Nous avions pour cela choisi une table de banquet. Une seule et même table, sur laquelle trônait un chemin
de fougères et parsemé de plusieurs bouquets de fleurs fraîches et séchées, toujours dans des tons d’automne. Nous ne voulions pas de nappes, à la place, une touche de
couleur était apportée par les serviettes de tables. Sur celles-ci nous avions déposé pour chaque invité un cadeau. Ces cadeaux, nous avions passé deux ans à les
confectionner Simon et moi, il s’agissait de mini-globes d’entomologie dans lesquels nous avions mis en scène des papillons de papier découpés à la main.
Le repas, tout comme le reste du mariage était sur le thème de la saison. Nos témoins nous avaient organisé deux jeux durant celui-ci : un blind-test
avec double discours involontaire du même témoin (il avait apparemment bien aimé la sangria), ainsi qu’un jeu des zamours avec chamailleries des mariés bien entendu.
Pour jouer un peu les mariés kitsch, nous avons accompagné l’entrée de la pièce montée d’une danse pas du tout préparée sur une douce musique électro.
Mais c’est sur un morceau de Elvis Presley que j’ai ouvert le bal, aux bras de mon papa, qui m’a – quand il s’en ai senti capable – remis à ceux de mon époux.
La nuit était lancée.
Pour terminer en douceur, nous avions préparer un brunch léger pour les invités dormant sur place, et nous nous sommes tous quittés au fur et à mesure de la journée.
Ce mariage en Automne, il nous ressemblait vraiment, nous y avons mis tout notre cœur. Et c’est pourquoi nous sommes ravis du travail d’Aurélien. Il a su capter toutes les couleurs,
et toute la magie que ce jour représentait à nos yeux. Son travail est le meilleur souvenir que l’on peut en avoir. ”
Mariage en Automne
Photographe : Aurelien Bretonniere |Robe : Céline Ménard | Mise en beauté : Sarah Fekir |Accessoires: Horticulture papier | Décoration : Le grenier de Pauline Costume : ByMonsieur | Fleuriste : Camomille Flowers | Ameublements : Lo.Cy compagnie |Traiteur : JLB traiteur | Groupe de musique : Sheik Of Swing | Lieu : Le chateau de Nolet |Pâtissier : Le petit merle | Faire part : The Berries & Paper Bazaar |DJ : DJ Zik mobile 82 |Caviste : FiGi marchand de vin